said by Guile:Le soir des élections, quand le PQ s'était assuré de la victoire, un ami anglophone m'a montré les messages qu'il recevait de sa famille et amis qui vivaient dans l'ouest de Montréal ou à l'extérieur de la province... c'était iréel et complètement déconnecté... leur vie était fini, leur maison vallait pu rien et ils seraient victime de nettoyage ethnique !
J'ai vécu la même chose avec le conjoint de ma cousine. Il vient de Toronto, s'est installé à Montréal et s'est super bien intégré. Il parle de mieux en mieux le français, il aime la mentalité de la province, travaille dans le jeux vidéo, il a des amis ici, bref, ça va bien... c'est gagnant gagant pour lui et le Québec.
Il fréquente beaucoup les anglophones de Montréal et continue de lire les journaux de Toronto, genre le Globe and Mail...
Aux dernières élections, il a capoté. C'était sur le bord de la folie. Il paniquait, il avait peur, réellement peur. C'était à croire que s'il ne se poussait pas du Québec, il allait finir pendu à un lampadaire de l'ouest de l'île ou encore dans un camp de concentration. Ça n'avait juste aucun sens. Un mélodrame collectif de la communauté anglophone qui l'a fait paniquer.
Il faudra faire quelque chose au Québec pour les anglophones. Pas qu'ils sont mal traités, mais il y a quelque chose. Soit qu'il y a un sérieux problème de perception de leur côté ou que vraiment, nous sommes sur le bord des exterminer...
