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En Enfer
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join:2003-07-25
Montreal, QC

En Enfer

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Robert Depatie : Netflix est notre ennemi

quote:
While the coin that online “over-the-top” (OTT) services dangle before consumers is shiny, it has another side, one that has long-term implications for homegrown creativity and production. Why? Because the success of OTT does not benefit Canada’s broadcasting system. These foreign services completely elude existing regulatory controls. While cable providers such as Videotron must support Canadian programming to the tune of more than $500 million per year, foreign OTT services pay nothing. The Netflixes of this world use the money they collect from Canadians to increase their international market share and build huge financial war chests with which to compete against Canadian players.

(...)

The review of the television system launched by the CRTC is critical in the current context. The CRTC wants to give consumers more choice and flexibility, something Videotron has long been doing. But this is not without consequences. It entails costs for the cable provider without generating any additional revenues. Videotron no longer forces customers to take any channels and therefore cannot guarantee its broadcaster partners the same subscription and revenue levels.

So, if the CRTC wants to take a pro-consumer tack, it must also ensure that the regulatory system and all industry players adopt an approach that takes into account the impact of these disruptive technologies and business practices on the costs and revenues of the cable providers, which must still continue innovating and investing massively in their systems.

A cheaper cable package sounds good, but what is the price?

Robert Dépatie is president and CEO of Quebecor and Quebecor Media and CEO of Videotron
Certains articles de Cartt se bloquent après 24-48 heures, je sais pas si celui-ci sera bloqué aussi, mais bon, le texte complet vient d'ici :
»www.cartt.ca/news/16511/ ··· put.html

En gros, M. Dépatie est en train de brailler parce qu'un plan élaboré du CRTC pris avant la commercialisation de l'internet voulait que les stations et les câblodistributeurs doivent verser un montant dans un fond qui sert à la production d'émissions de télévision canadiennes, dont la contribution de Vidéotron est de $500 millions par année. Le problème, c'est que Netflix ne fait aucune contribution au fond pour la production canadienne.
Pour le Groupe TVA, ça veut dire que des émissions comme Occupation Double ou le Banquier obtient moins de subventions et crédits d'impôt, et doivent donc produire leurs émissions de leurs propres poches, ça affecte directement leurs profits de quelques millions de dollars...

80% de la clientèle de Vidéotron choisit ses chaînes à la carte, ce qui leur donne amplement de choix et flexibilité, mais ne satisfait pas les objectifs de Bell et Shaw/Corus qui eux pensent que donner du choix aux clients, c'est de forcer toutes leurs chaînes sur le service de base...

Mais les québécois découvrent les services Netflix, Apple TV et autres, ils réduisent leur forfait à la carte de 30 chaînes à 15 chaînes afin de profiter de ces nouveaux services. Vidéotron est donc obligé d'augmenter les prix des services à la carte...

Facque c'est ça, Mr. Dépatie veut que le CRTC intervienne sur les services "perturbateurs" en ligne qui vole des millions de dollars aux canadiens sans retourner une cenne au système canadien...
TH47
join:2005-10-29

TH47

Member

Curieux. Je me fais voler et ça me coûte moins cher?
hyperfox
join:2005-08-30
Deux-Montagnes, QC

hyperfox to En Enfer

Member

to En Enfer
Je suis assez d'accord avec le point de vue de Monsieur Despatie.

L'environnement d'affaires devrait être le même pour tous.

Si j'ai bien compris, Vidéotron ne pourrait pas lancer son propre Netflix sans payer les redevances au fonds canadien et sans suivre toutes les règles demandées à l'industrie du câble.

Peut-être les règles sont-elles rendues désuètes et qu'il faille les réformer, mais les mêmes règles devraient s'appliquer à tous.
hyperfox

hyperfox to En Enfer

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to En Enfer
Les grands consommateurs de vidéos par internet ayant besoin d'un quota plus élevé, je pense aussi que Vidéotron s'est partiellement prémuni contre les effets de Netflix, en offrant l'internet illimité à $10 de plus par mois.
Seb8517 (banned)
join:2010-07-12

Seb8517 (banned)

Member

said by hyperfox:

Les grands consommateurs de vidéos par internet ayant besoin d'un quota plus élevé, je pense aussi que Vidéotron s'est partiellement prémuni contre les effets de Netflix, en offrant l'internet illimité à $10 de plus par mois.

Voir 30$ si tu a pas de TV ...

En Enfer
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join:2003-07-25
Montreal, QC

En Enfer

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Les règlements du CRTC sont un peu archaïques, et on se retrouve dans des situations ridicules, où les revenus d'une compagnie va servir à en financer une autre.

Les radios en langue française se voient imposer dans leur licence du CRTC un quota de 65% de chansons en langue française par jour, par l'ADISQ, le but recherché étant de faire connaître les chansons québécoises et faire vendre des disques. La mondialisation est venue, les productions québécoises qui visent le public cible de la station de radio ne sont pas en quantité suffisante, donc on se retrouve avec une répétition des mêmes chansons francophones dans la journée, puis après 19h alors que tout le monde se tourne vers la TV, c'est tout en français pour atteindre le quota, où l'on retrouve... des tounes qui proviennent de la France ! La priorité ne devrait-elle pas être de viser les artistes québécois, peu importe la langue de la chanson ? Ajoutez les pubs de Bell 5 fois à l'heure sur les radios de Bell-Astral, c'est pas surprenant qu'on délaisse la radio commerciale pour nos mp3 et les webradios.

En télévision, les chaînes spécialisées venaient en groupe, s'entraidant entre eux (ex: Évasion/Historia/Ztélé/Séries+ en 2000 étaient indissociables). Le CRTC a eu la brillante idée au cours des années de laisser les grosses compagnies acheter les petites et moyennes, et la plupart des canadiens se retrouvent obligés de payer une quantité minimale de chaînes spécilisées appartenant à Bell, Shaw, Rogers et Quebecor. Maintenant que ces 4 compagnies-là possèdent les chaînes ET le moyen de livraison, le contenu sur demande de l'autre compagnie requiert que ton distributeur ait une entente avec son compétiteurs direct, propriétaire canadien exclusif du contenu qui le prend pour un outil de marketing pour son propre service...

R'garde, obstinez-vous pour le contenu pis augmentez les prix, après ça, faites payez vos abonnés 5$ par groupe de 3 épisodes, moi j'va lâchez ces compagnies de clowns pis dealer avec Netflix, un buffet pour 8$ par mois.

Un moment donné, faut que les compagnies canadiennes s'ajustent en fonction du marché.
hyperfox
join:2005-08-30
Deux-Montagnes, QC

hyperfox

Member

said by En Enfer:

Un moment donné, faut que les compagnies canadiennes s'ajustent en fonction du marché.

Oui, mais faut-il encore que le CRTC ne les empêche de le faire.

La loi actuelle bride Vidéotron, Bell, Rogers et cie tout en donnant une passe droit aux compétiteurs qui viennent de l'extérieur . . . et tout ça, au détriment du financement de la programmation télévisuelle locale.

Ça ne marche pas.

En Enfer
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join:2003-07-25
Montreal, QC

En Enfer

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said by hyperfox:

Oui, mais faut-il encore que le CRTC ne les empêche de le faire.

La loi actuelle bride Vidéotron, Bell, Rogers et cie tout en donnant une passe droit aux compétiteurs qui viennent de l'extérieur . . . et tout ça, au détriment du financement de la programmation télévisuelle locale.

Choses différentes.
La télévision locale, c'est des stations SRC, TVA, V, CTV, Global et Citytv en région qui vivent de revenus publicitaires pour produire des bulletins de nouvelles. C'est aussi financé par le LPIF, et maintenant que les stations appartiennent à des grosses compagnies avec ben du cash, ils se financent eux-mêmes.

Les "compétiteurs de l'extérieur" viennent en formes différentes. Par exemple, Golf Channel est autorisé au Canada mais ne peut pas viser ses publicités spécifiquement pour le marché canadien. Les chaînes internationales (canaux ethniques) ne doivent pas entrer en compétition avec les chaînes canadiennes.

Les compétiteurs de l'extérieur peuvent venir de l'internet. Le CRTC ne réglemente pas le contenu de l'internet. Il y a aussi le principe de neutralité de l'internet.

Tu t'attends à quoi, que le CRTC dise à Netflix et Apple : payez des redevances au système canadien ou on vous bloque à l'échelle nationale ?

C'est le système canadien qui n'a pas l'choix de s'ajuster. C'est le principe compliqué et fermé de financement qui rend les choses compliquées.

Rambytes
join:2006-05-27
Saint-Jean-Sur-Richelieu, QC

Rambytes to En Enfer

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Par contre, si Videotron n'aime pas Netflix et veut obliger au client de prendre SON service, c'est mal!
DanTou
join:2006-10-14
Quebec, QC

DanTou to En Enfer

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to En Enfer
C'est drôle, j'me rappelle pas que Vidéotron se soit plaint de la concurrence des clubs vidéos... Ah ouin, c'est vrai, il les a tous achetés et a augmenté les prix de location.

Pis si t'es pas content, loue ton film sur Illico. Même prix. Vidéotron a le monopole.

Si Netflix paie, j'espère que Vidéotron va payer la même chose pour les films qu'il loue.

Vidéotron fait tellement pitié. Sniff.

2012
»argent.canoe.ca/nouvelle ··· 29022012

2011
»www.quebecor.com/fr/comm ··· me-trime